Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/423

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ritier par sa mère de la duchesse douairière de Lesdiguières, VI, 62, 63 ; obtient la charge de capitaine des gardes qu’occupe son père ; sa joie en apprenant cette nouvelle, 156 ; ce qu’il perd à la mort de Monseigneur, IX, 279 ; le roi lui donne les 9000 livres de la ville de Lyon qu’avait le duc de Lesdiguières, 419 ; le mariage de son fils aîné avec la fille aînée du prince de Rohan est arrêté, mais le maréchal de Villeroy le rompt avec le plus grand éclat ; pourquoi, XIII, 337.

VILLEROY (le chevalier), troisième fils du maréchal de ce nom, se noie dans la capitane de Malte en attaquant un bâtiment turc, II, 374 ; cet événement fait le raccommodement de la famille de Villeroy avec M. le Grand et Mme d’Armagnac, 374.

VILLEROY (la duchesse de), lie une amitié étroite avec la duchesse d’Orléans, VI, 364 ; est admise chez Mme de Maintenon par le moyen de son beau-père le maréchal ; devient l’amie de la maréchale d’Estrées ; à la faveur des Noailles, elle est initiée chez la duchesse de Bourgogne où elle est une espèce de favorite, 365 ; son caractère ; son extérieur ; elle est des fêtes et des voyages de Marly, 365 ; a peine à croire ce que le duc de Saint-Simon lui apprend de la rupture de M. le duc d’Orléans avec Mme d’Argenton, VIII, 52 ; sa surprise et sa joie ; elle informe M. de Saint-Simon des sentiments de la duchesse d’Orléans pour lui, 53 ; sa mort ; son caractère, IX, 180 ; cause de sa mort, 181.

VILLETANEUSE (Mme de), vieille bourgeoise fort riche et sans enfants, laisse en mourant tous ses biens aux enfants du duc de Brancas, fils de sa sœur, la duchesse de Luxembourg, VII, 32.

VILLIERS, maréchal de camp, est tué à la bataille de Turin, V, 248.

VIRIVILLE, ancien capitaine de gendarmerie, meurt de la goutte ; son éloge ; ses deux enfants, V, 55.

VISCONTI (le marquis de), de Milan, grand d’Espagne, XVIII, 443.

VISCONTI (le comte), Génois, grand d’Espagne, XVIII, 465.

VISITES de la reine, de la Dauphine et des princesses du sang aux dames non titrées ; époque où l’usage de ces visites a cessé ; comment et pourquoi, IV, 238 et suiv.

VITTEMENT (l’abbé), recteur de l’Université, est nommé sous-précepteur de Mgr le duc de Bourgogne, II, 128 ; harangue le roi, à la tête de l’Université, sur la paix ; le roi lui fait une réponse pleine d’admiration pour son discours qui ne sort jamais de sa mémoire, X, 393 ; il refuse une abbaye de 12 000 livres de rente que le roi, le régent et le maréchal de Villeroy le pressent d’accepter, XVII, 201 ; M. de Fréjus lui conseille de se retirer ; pourquoi ; surprenante prophétie de cet abbé concernant M. de Fréjus, tout nouvellement cardinal, 201 ; sa retraite à la Doctrine chrétienne ; sa mort, 202.

VIVANS, lieutenant général, se distingue au siége de Fribourg, XI, 18.

VIVONNE (Mme de), veuve du maréchal duc de Vivonne, meurt en 1709 ; anecdote de son mari peu honorable pour elle, VII, 79 ; caractère de cette dame ; ses disputes avec Mmes de Montespan et de Thianges ; sa fureur pour le jeu ; dernières années de sa vie, 80.

VOYSIN, intendant de Saint-Cyr, brigue la place de premier président du parlement, V, 386 ; puis la surintendance des bâtiments, VI, 247 ; est nommé ministre de la guerre par le crédit de Mme de Maintenon, VII 253 ; sa naissance ; son épouse ; son intendance du Hainaut, 253 ; comment il devient le candidat banal de toutes les grandes places, 256 ; son caractère ; sa sécheresse ; ses qualités comme intendant ; il se montre au ministère tout l’opposé de Chamillart, 257 ; il ne connut jamais que l’autorité, le roi et Mme de Maintenon ; il va trouver le roi d’après son ordre ; en est médiocrement accueilli ; est installé dans l’appartement de son prédécesseur, 258 ; va à Meudon où il est longtemps seul avec Monseigneur ; est mandé au conseil d’État et déclaré ministre ; le roi lui fait entendre qu’il doit cette grâce à Mme de Maintenon, 262 ; réprimande qu’il reçoit du roi ; à quelle occasion, 264 ; autre chagrin qu’il éprouve, 264 ; il combat au conseil de Marly l’avis de rappeler les troupes d’Espagne, 284 ; marie l’aînée de ses filles au fils aîné de Broglio, VIII, 113 ; et la seconde au comte de Châtillon, IX, 40 ; obtient du roi pour ce dernier le bailliage d’Haguenau appartenant au fils du duc Mazarin ; scandale du public à cet égard, X, 360 ; fait passer sur la tête de Mme de