Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/424

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La Rochepot sa fille une pension de 6000 livres que lui avaient valu les voyages du roi en Flandre lorsqu’il y était intendant, 361 ; est nommé chancelier et garde le département de la guerre, XI, 117 ; paraît tour à tour au conseil sous les deux costumes de ses charges, 117 ; pourquoi on lui conserve sa charge de secrétaire d’État, 120 ; en quoi il sert de vil instrument au duc du Maine et à Mme de Maintenon, 168 et suiv. ; il se rend au parlement avec une grande escorte ; son discours, XII, 34 ; obtient du roi le revenant-bon du non-complet des troupes estimé 500 000 francs, 48 ; force ses troupes à prendre le pain de munition à plus haut prix qu’au marché, 85 ; comment il obtient de M. le duc d’Orléans de garder sa place de chancelier et à quelle condition, 380 et suiv. ; donne la démission de sa charge de secrétaire d’État de la guerre, XIII, 137 ; est nommé membre du conseil de régence, 165 ; meurt subitement d’apoplexie, XIV, 173.

VOYSIN (Mme), fille de Trudaine, maître des comptes, est mariée en 1683 ; son extérieur, VII, 254 ; sa douceur ; sa modestie, sa retenue ; son esprit ; son adresse ; soins qu’elle donne aux officiers de l’armée de Flandre pendant l’intendance de son mari ; sa liaison avec M. de Luxembourg qui lui apprend comment elle peut plaire à Mme de Maintenon, 254 ; comment elle gagne en effet la faveur de cette dame ; sa discrétion, sa réserve envers elle, 255 ; elle sait cultiver tous les personnages principaux qu’elle a vus en Flandre, jusqu’à Monseigneur, 256 ; comment elle devient nécessaire à son mari, 257 ; elle va à Marly ; est présentée au roi ; s’installe ensuite an ministère avec M. Voysin, 258 ; elle perd peu à peu son crédit auprès de Mme de Maintenon, XI, 76 ; la jalousie qu’elle conçoit de la faveur de Mme Desmarets altère sa santé et cause sa mort, 77.

VRILLIÉRE (La), voy. LA VRILLIERE.


W.


WALPOLE (Horace), envoyé d’Angleterre en Hollande, y fait tous ses efforts pour traverser le traité qu’il est chargé de conclure avec la France de concert avec les Hollandais, XIV, 32 ; est envoyé en ambassade à Paris ; son esprit et son caractère, XVI, 262 ; comment il gagne la confiance de l’abbé de Fleury, 264 ; lui et son frère Robert Walpole, ministre d’Angleterre, remplissent complétement le triple but politique qu’ils se sont proposé en persuadant à Fleury qu’ils ne se gouvernent que par ses conseils ; quel est ce triple but, 267.

WALPOLE (Robert), est fait chancelier de l’échiquier, XVIII, 146.

WALSTEIN (le comte de), ambassadeur de l’empereur à Lisbonne, est pris sur un vaisseau de guerre, amené à Vincennes puis renvoyé à Bourges où il est gardé à vue, IV, 132 ; est remis en liberté, 253.

WARTIGNY, brigadier de dragons, présente au cardinal de Bouillon le chevalier de La Tour son cousin ; le cardinal rougit de honte d’un cousin qu’il ne veut pas reconnaître, et prête à rire à tous ceux qui sont présents, X, 400 et suiv.

WELEZ, attaché à Ragotzi, et disgracié par lui, conseille à l’ambassadeur de l’empereur à Paris de faire assassiner ce prince lorsqu’il passerait dans l’État d’Avignon ; il lui conseille encore de faire arrêter à Hambourg un officier que Ragotzi envoie en Pologne, XV, 96 ; il est chargé par l’empereur de le défaire de cet ancien chef des mécontents et de communiquer à Koenigseck tout ce qui regarde cette importante affaire, 103 ; comment il exécute ce dernier ordre et croit pouvoir exécuter le premier, 104 ; offre à l’empereur de faire enlever l’abbé Brenner avec tous ses papiers, 126 ; l’assure que la France et l’Espagne sont d’intelligence pour lui susciter un ennemi qu’elles croient dangereux et redoutable, 126.

WIDISGRATZ (le comte de), président du conseil aulique, se bat en duel avec le comte de Schomborn, XIV, 191.

WIDWORD, envoyé d’Angleterre en Hollande, annonce à l’ambassadeur d’Espagne que le roi d’Angleterre a dépêché un courrier à l’empereur pour l’obliger enfin à déclarer s’il veut traiter de la paix avec le roi d’Espagne, XV, 16.

WOLFENBUTTEL (la princesse de) épouse du fils du czar, meurt d’un coup de pied que son mari lui donne dans le ventre étant grosse, XIII, 310.

WURTEMBERG (le duc de), général de l’armée de l’empereur, attaque les lignes de Weissembourg ; y perd beaucoup de monde et se retire, X, 217.