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CORRESPONDANCE
CCXCVII.
a m. fernand troubat, a montpellier.
Ce 21 juin 1865.

Votre lettre, monsieur m’a fait un vif plaisir, en me montrant et la bonté de votre cœur et qu’en même temps j’avais atteint mon but dans le peu que j’ai dit sur votre excellent frère[1]. Je suis heureux aussi de l’approbation de monsieur votre père, et je vous prie de lui exprimer mes remerciments avec mes respects. J’espère que j’aurai quelque jour, à l’occasion de vacances, le plaisir de vous voir ici ; on voyage si aisément ! Moi-même, tout paresseux que je suis, il me prend parfois des envies de visiter votre beau Midi dans les parties que je ne connais pas. Ce serait pour moi une fête, si j’exécutais jamais ce projet, de me reposer un instant sous ce beau ciel de Montpellier en compagnie d’amis.

Agréez, cher monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués et dévoués.


CCXCVIII.
a m. fernand desnoyers[2]
Ce 11 juillet 1865

Monsieur et cher poëte,

Je vous remercie infiniment de l’envoi de votre recueil. J’y retrouve avec plaisir cette Madame Fontaine, que je me

  1. Dans l’article, intitulé Mes Secrétaires, à la fin du tome IV des Nouveaux Lundis.
  2. Le poëte Fernand Desnoyers, frère de M. de Biéville, du