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DE C.-A. SAINTE-BEUVE.

suis fait tant de fois chanter et où brille une vraie gaieté canotière. J’y trouve d’autres jolies chansons que je ne connaissais pas. Que je voudrais donc pouvoir oser faire un jour pour les chansonniers ce que j’ai fait tant de fois pour les poëtes, une revue avec quelque chose qui sente le bal et la ronde ! mais je ne suis plus guère léger, et même je ne l’ai jamais trop été pour cela[1].

Agréez, je vous prie, avec mes remerciments, l’expression de mes sentiments sympathiques et dévoués.

  1. Il n’est resté de ce projet d’écrire un article sur la chanson, que cette note déjà imprimée dans les Cahiers de Sainte-Beuve : « La chanson depuis Bérenger. — Elle n’est pas morte. Henrion (les Fleurs fanées), Festeau, Bérat, Nadaud, Pierre Dupont, Gustave Mathieu, Mahiet de la Chesneraye, Fernand Desnoyers, Dupré (l’anatomiste), Colmance (l’auteur de Ohé ! les petits agneaux et des Bottes à Bastien), Darcier, Alexandre Dumas (En me promenant un soir au rivage), etc.— Un jour que je serai de bonne humeur, je ferai un article sur la chanson. »