Page:Sainte-Beuve - Le Clou d’or, 1881.djvu/16

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le donnons tel quel, avant les lettres qui en sont le commentaire le plus naturel [1].


JULES TROUBAT.
  1. Sainte-Beuve a donné dans son étude sur Gavarni (Nouveaux Lundis, t. VI) un petit roman par lettres du grand artiste, assez semblable à celui-ci. Le sien, inédit jusqu’à ce jour, avait la priorité. Il y a, au fond, de l’analogie entre les deux héroïnes : toutes deux éprises d’esprit, appartenant au monde aristocratique, se livrant à moitié seulement (un peu chipies l’une et l’autre), troublant et inquiétant beaucoup, par cela même, celui qui se sent encouragé par ce demi-abandon, et qui n’en veut pas démordre. — Pour Sainte-Beuve, l’homme des coteaux modérés, il dut souffrir, car l’escarpement avait été rude.