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Page:Sainte-Beuve - Le Clou d’or, 1881.djvu/27

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I


Ce 3.



Chère madame,


Je voudrais bien que celle-ci fût la dernière fois que j’aurai là-bas à vous écrire ; ainsi j’ai commencé ce matin une lettre que j’ai supprimée. Le fait est que cette continuation, réservée comme elle est, et comme elle doit être, m’est extrêmement difficile. Tenant à être vrai d’une part et, de l’autre, à ne pas blesser une amie aussi bonne que vous, je ne trouve aucun biais, à moins qu’il ne soit insignifiant : cela est triste. Chère, chère madame, cela ne peut subsister ainsi. — Mais ce n’est pas pour vous faire peine que