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LETTRES

mages reconnaissants, et le renouvellement de mon tendre et respectueux attachement.



CXLIV


Ce 4 janvier 1866.
Princesse,

Voici le passage de la Gazette des Tribunaux : qui concerne le Constitutionnel[1]. N’était-il pas à désirer d’étouffer et de prévenir de tels débats dans l’intérêt des seules feuilles politiques qui défendent le gouvernement ? Veuillez vous rappeler nos craintes d’il y a deux ans, à Chesneau et à moi : voici les résultats sortis et publics !

Encore un coup, est-ce politique ?

Oserai-je rappeler à Votre Altesse la pauvre petite Aïta, peintre ? Si j’avais été là encore hier soir lorsque Théophile Gautier est venu, je l’aurais prié de vous dire ce qu’il pense de son talent, fort convenable et estimable. Au fond, ce

  1. Dans les annales du Constitutionnel, les débats auxquels il est fait allusion ont gardé le nom de procès Gibiat.