et par le pape même, qui donne raison par son bref[1] à cet évêque étourdi Dupanloup. Je ne parle pas d’ingratitude : mais est-il possible de manquer de goût à ce point, — après de tels services rendus à son temporel, de s’attaquer pour remercîment à un ministre de l’empereur ! Oh ! quand la France et l’empereur se purgeront-ils de cette lèpre cléricale ?
— J’ai quelque ennui de sentir que j’avance peu et que je ne gagne pas dans mon espoir de reprendre quelque part à la vie sociale et d’amitié. Je marche, mais cette marche a son terme assez vite, et je n’ose encore m’aventurer à une longue course, dont le retour devra être à pied comme l’aller.
La pensée de la Princesse m’est habituelle, et c’est à elle que je songe surtout dans ce genre d’ennui et de privation qui m’est encore imposé.
Je mets à vos pieds, Princesse, l’hommage de mon tendre et inviolable attachement.
- ↑ Dans ce bref, le pape félicitait M. Dupanloup de sa campagne contre les chaires d’enseignement fondées par M. Duruy pour l’instruction secondaire des filles (février 1868).