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II

malentendu d’un instant, depuis longtemps réglé et terminé loyalement des deux parts, comme on le voit par la publication de ce premier recueil consciencieux et complet de Lettres de l’illustre critique.

Aussi bien ce volume inaugure une série nouvelle de ses œuvres, — et non pas la moins spirituelle, — celle de sa Correspondance, pour la réunion de laquelle on se propose de faire, et l’on fait dès à présent, ici même, un appel public à toutes les personnes qui en possèdent des fragments.

On obéit surtout, en livrant à la publicité les Lettres de M. Sainte-Beuve, à la pensée de doter l’histoire littéraire de pages originales et sincères, de portraits et jugements vifs, pris sur nature, à la La Bruyère, avec la soudaineté en plus. Le sens critique était trop inhérent au tempérament de l’écrivain pour être jamais abdiqué. Le principal mérite des