XIII
Nous avons quelque peu anticipé sur l’endroit du récit qui nous reporte à la sortie de prison de M. de Saint-Cyran : il s’agit d’assister aux derniers mois de ce grand homme, et de reprendre l’histoire de son œuvre dans la personne des religieuses et des solitaires.
À peine rendu à la libre action, et les premières effusions passées, M. de Saint-Cyran s’était remis à sa vie enfermée et saintement studieuse. Son soin le plus pressé fut d’implorer, d’interroger la volonté de Dieu sur le genre de travail auquel il aurait à s’appliquer d’abord. Il fit dire des prières pour cela à Port-Royal et en demanda près de toutes les personnes amies dont il savait la piété. Il envoya même à ce dessein Lancelot chez le bonhomme et saint homme Charpentier (le supérieur des Prêtres du mont Valérien), afin d’entendre