XII
En fait, et à réduire les phénomènes mentionnés (on me dispensera d’énumérer les plus répugnants), à ce qu’ils peuvent signifier en bonne médecine, en bonne pathologie, la petite Marguerite avait non pas précisément une fistule, mais une tumeur lacrymale causée par l’obstruction du canal des larmes : quelques termes techniques sont absolument nécessaires. De plus cette obstruction était évidemment incomplète, puisque, si l’on pressait la tumeur, une partie de ce qu’elle contenait sortait, comme cela se doit, par l’orifice inférieur du canal. Les rapports anatomiques des fosses nasales et de l’arrière-gorge avec le conduit lacrymal permettent de rendre compte des divers accidents, dont les chirurgiens du temps avaient l’air de s’étonner plus qu’il n’était besoin. Rien ne prouve le moins du monde qu’il