de malignité, la censure des fautes ; &, lorsque vous parlez d’actions héroïques & vertueuses, le Lecteur n’en adopte que ce qu’il se sent capable de faire lui-même, & rejette tout le reste, comme faussement inventé. Pour moi, je me sentis, comme la plupart, porté dès ma plus tendre jeunesse, à rechercher les emplois de la République. J’y éprouvai bien des traverses ; au lieu de la pudeur, du désintéressement & de la vertu, régnoit l’audace, la corruption des sufftages & l’avarice. Quoique plein d’horreur pour des excès auxquels je n’étois point fait, je me trouvois comme enchaîné au milieu de tant de vices, parce que la foiblesse de mon âge s’étoit laissé séduire à l’attrait des honeurs. Irréprochable sur tout le reste, j’étois, comme les autres, le jouet de l’ambition, de la renommée &
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