Page:Salluste, Jules César, C. Velléius Paterculus et A. Florus - Œuvres complètes, Nisard.djvu/157

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NOTES

DES FRAGMENTS.

(1) Ce discoui-s faisait partie du livre premier de la Graiidf Histoire de Sallusle. Il lut prononcé du vivant même de Sylla, lorsque Lépidus eut été désigné con&ul , l’an de Rome 675.

(2) Sylla avait ôté aux enfants et anspetits-fils des proscrits le droit de posséder aucune magistrature. N’est-ce pas par une exagération de langage que Lépidus qualifie de supplice une mesure qui n’attentait pas à la vie de ceux qui en étaient l’oliiet ? Mais cette mesure, toute tyranniquc qu’elle est , ne nous semble pas juslilier le mot 4ii}) ;)(ifia (|ne nous avons reproduit litléialement.

(5) On distribuait aux esclaves cinq boisseaux de blé par mois pour leurnourrilcne.

(J) Allusion au supplice de M. Gralidianus, que Sylla lit périr parce qu’il appartenait à la famille de Marins. Ou peut consul :er sur ce point d’histoire ; Séyi-QW, de Ira, lib. m, c. 18 ; V4i.éiie-Màxi>ie, lib. ix, c. I ; Lrcjus, Phfirsale, liv. ii.

(3) Ce discours appartenait, comme le précédent, au livre premier de la Grande Hiitoire. Il dut être prononcé vers l’an 676.

(6) Les traducteurs de Salluste ne sont pas d’accord sur le sens de cette phrase. A l’exemple de M. Dureau Delamalle nous avons pris qui pour quomndo et fait rapporter oniissa CJira aux sénateurs.

(7) En effet , pour l’éloigner de Rome , un sénatus-consulte venait rie lui confier le gouvernement de la Gaule cisalpine, en l’autorisant à lever une aimée. (8) Lépidus, enrichi par ses concussions, avait acheté le consulat.

(9) La plupart des traducteuis ont fait rapporter les nwls œqiio et lono a la c^use de Lépidus. ÎSous avons préféré, avec M. Dureau Dilamalle, les rapporter aux sénateurs. Lesensque nous donnons à ces mots nous a paru mieux convenir au caractère général du discours et à l’intention ie la phrase oii ils se trouvent. (10) Cette lettre faisait partie du livre troisième de la Grande Iliitoire. Elle aurait été écrite vers l’an de Kome 679.

(11) Pompée n’avait alors que trente-deni ans. y 2) Ce discours faisait également partie do livre troisième de la Claude iliatoire. Il dut être prononcé l’an de RomeCKI.

(I.ï) MM. Burnouf et Duieau Delamalle ont entendu ■. de la faction même de los ennemis. Pom’ nous, nous avons compris, avec le président de Brosses, un [arti qui s’elait interposé entre celui des uobles et ctlui du peuple, c’est-à-dire un tiers -parti. Il est très-facile decomprendre comment une fraction de la noblesse, plus modérée ou plus habile, pouvait l’obligera faire des concessions au peuple. Du reste, le mot Miedia pris dans le sens que nous lui dounons est de la meilleure latiuité. (U) On Siiit que la loi Porcia défendait de battre do verges un citoyen romain.

(15) Celte lettre appartenait au livre qualrièrac de la Grande Histoire. Milhridate est censé l’écrire ù l’époqu» où, dépouillé de son royaume lar les victoires de Lucullus, il s’était réfugié en Arménie auprès du roirigrane, lequel avait été pareillement vaincu par les Koniaius. (I(i) M. Durozoir a applique à Anliochiis ces mots : niuiii(ia»i simii/nnies. INous avons cru devoir, avec MM. Burnouf et Dureau De am ;dle, les appliquer à Philippe. 11 nous a semblé qu’ainsi conçue la phrase avait nu sens plus plein, et que Mithridate peignait avec plus de force la perfidie de la politique romaine. L’histoire d’ailleurs autorise cette interprétation. (17) Ici, observe avec beaucoup de raison M. Burnouf, Mithridate exprime les sentiments qui animaient les Asiatiques. En effet, les Cappadociens, après l’exliiiclion de la race de leurs rois, ayant clé déclarés libres par le sénat de Rome , avaient refusé la liberté.

(18) Ce fragment faisait partie, à ce que l’on suppose, du livre troisième de la Grande Histoire. Selon Salluslo C. Colla l’aurait adressé, en l’an de Rome 679, au peuple qui s’était mutiné à cause de la disette. (I9| Quelques textes perlent : Senecla jam œtate. La version que nous donnons a été aussi adoptée par M. Burnouf.

(20) A Rome, un citoyen rappelé de l’exil renaissait pd quelque sorte à la vie ; car l’exil entraînait la privation des droits de citoyen, que nous appelons en français (a mort citile.