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Page:Salluste - Traduction de Jean-Henri Dotteville, 1775, 4e édition.djvu/285

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des éloges de Métellus. Ce grand homme n’en f‍it que plus d’ef‍forts pour ſe procurer pleinement la victoire. Il employoit tous les moyens de la hâter, prenant garde cependant de donner priſe à l’ennemi. Il ſavoit que l’envie ſuit de près la gloire. Plus ſa réputation croiſſoit, plus il prenoit de précautions. Depuis que ſes troupes avoient été ſurpriſes, il ne leur permettoit plus de ſe débander pour piller. Lorſqu’on avoit beſoin de bled ou de fourrage, les Cohortes & la Cavalerie couvroient ceux qu’on y envoyoit. Le plus ſouvent on brûloit tout dans les campagnes, ſans s’amuſer au pillage. Il conduiſoit une partie de l’armée, & Marius l’autre ; ils avoient chacun leur camp un peu ſéparé, & ſe réuniſſoient quand il falloit ſe prêter main-forte. Dans les autres cas, ils marchoient ſéparément, af‍in de ré-