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Page:Salmigondis tome 12 1835.pdf/190

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OSCAR VERNIER.

JE ne sais rien de plus imposant que l’aspect

d’un vieillard qui se meurt ; rien de plus solen nel que les dernières paroles qui sortent de sa bouche. Ces discours, émanations suprêmes

d’une ame qui s’en va vers Dieu, semblent au tant d’oracles que l’avenir ne saurait démen tir sans une sorte de sacrilége. Et voilà pour

quoi, s’il n’y a rien de plus doux et de plus beau qu’une bénédiction descendue de la bou che mourante d’un vieillard, rien aussi n’est terrible comme sa malédiction : c’est une con

damnation sans appel, comme si Dieu l’eût pro noncée lui-même.

, Ces réflexions auraient pu venir à l’esprit de XII.

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