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au jardin de l'infante
ARPÈGE
L’âme d’une flûte soupire
Au fond du parc mélodieux ;
Limpide est l’ombre où l’on respire
Ton poème silencieux,
Nuit de langueur, nuit de mensonge,
Qui poses d’un geste ondoyant
Dans ta chevelure de songe
La lune, bijou d’Orient.