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Page:Samain - Œuvres, t3, 1921.djvu/117

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CONTES

verdissante où les colombes se posaient pour s’envoler ensuite sur le toit, sur les allées de sable fin où s’imprimaient légèrement les pas menus de Nyza.

Peu à peu les choses s’effacèrent, les derniers bruits du jour se firent plus espacés… la nuit était venue.

Là-bas la maison dressait sa façade pâle et ses colonnes que reliaient des guirlandes de feuillages. Hyalis franchit la haie et s’avança dans les ténèbres. L’odeur des fleurs, qu’une pluie récente avait ranimées, s’exhalait autour de lui, plus pénétrante, et, par moments, il s’arrêtait pour respirer longuement. Comme il marchait ainsi, suspendant ses pas avec précaution, un objet qu’il heurta du pied dans l’ombre faillit le faire trébucher.

Il se baissa et reconnut la corde aux poignées de buis que la petite Callidice avait oubliée là tout à l’heure, et, soudain, il se rappela les gentillesses de l’enfant, ses courses dans le jardin sous la corde agilement tour-