On ne craint pas que les maîtres ou les aînés n’instruisent pas leurs disciples ; on craint seulement qu’ils ne manquent de sévérité. S’ils manquent de sévérité, leurs disciples deviennent paresseux et indociles ; leur esprit se dissipe, et ils abandonnent leur devoirs. On doit en rejeter la faute sur la paresse et la négligence du maître.
Littéralement : Ce n’est pas ce qu’il convient.
Les anciens disaient : Si le père fait instruire son fils, si le maître se montre sévère et que l’instruction du fils reste imparfaite, c’est lui seul qui est coupable. Ne dites pas : « Aujourd’hui je n’étudie pas, mais je le ferai l’année prochaine. » Les jours s’ajouteront aux jours et les années aux années, et bientôt vous serez arrive à la vieillesse. À qui la faute ? Alors il sera trop tard de se repentir.
[En mandchou : Tetoun bandsinarakô, on n’en fait pas un vase.] Le mot khi (vulgo vase) signifie encore « un meuble, un outil, un instrument, un ustensile, un objet d’utilité ou d’agrément. »
Glose. — Le mot i signifie ici la raison, le devoir.