jours de sa vie, et dont il ne doit pas s’écarter un seul instant. Sa doctrine est vaste et ses principes sont très-subtils. C’est ce qui a fait dire : La voie du sage est à la fois large et cachée[1].
Tseng-tseu, nommé Sen et surnommé Tseu-yu, était un disciple de Confucius. Il nous a transmis d’un bout à l’autre la doctrine de Confucius. Les étudiants, pour lui faire honneur, l’appellent Tsong-ching, le successeur du saint homme, c’est-à-dire de Confucius[2]. C’est lui qui a composé le Ta-hio. Par Ta-hio, on entend l’Étude des hommes faits.
Ce livre est le premier et le plus importants dont les étudiants doivent s’occuper. Tchou-tseu l’a divisé en dix parties. C’est ce qui l’a fait appeler la porte par laquelle les jeunes étudiants arrivent à la vertu. Pour ce qui regarde la doctrine de Confucius, Tseng-tseu est le seul qui en ait obtenu les principes fondamentaux. Tseu-sse a puisé son instruction dans les enseignements de Tseng-tseu, et Meng-tseu a étudié sous la direction de Tseu-sse[3].
- ↑ Le dictionnaire Thsing-han-wen-haï traduit autrement les mots de notre texte : Hetou bime somiskhôn, elle est à la fois manifeste et cachée.
- ↑ En mandchou : Songgolokho endouringge, le saint qui a suivi.
- ↑ De cette façon, la doctrine de Meng-tseu remonte à Tseu-sse ; de celui-ci à Tseng-tseu et de Tseng-sse à Confucius.