Dans cet ouvrage, l’auteur parle d’abord de Confucius et de Meng-tseu, et passe ensuite à Tseu-sse. Pourquoi a-t-il mis Tseng-tseu à la dernière place ? Peut-être que dans ce livre on a uniquement suivi la classification qui était établie de son temps.
Quant au Lun-yu et au Meng-tseu, il y en avait déjà des éditions dont le texte était invariablement arrêté.
Le Tchong-yong et le Ta-hio ont été extraits du milieu des chapitres du Li-ki. Le Tchong-yong forme le trente-unième chapitre du Li-ki et le Ta-hio le quarante-deuxième.
Tchou-tseu, après les avoir pris dans le Livre des Rites, les a divisés en chapitres et en phrases, et les a mis au nombre des Sse-chou (des Quatre livres). Ainsi s’explique le classement qu’on a adopté.
On indique ici l’ordre qu’on doit suivre dans ses lectures. Le Hiao-king est un des anciens livres appelés Chi-san-king, les Treize King. Tseng-tseu, en rapportant les demandes et les réponses de Confucius, a composé en vingt chapitres le Hiao-king, pour mettre en lumière les principes de la piété filiale.
Dès que les étudiants ont appris par cœur les Quatre livres classiques, ils doivent d’abord lire le Hiao-king, pour apprendre les devoirs imposés aux fils. Après cela, procédant par ordre, ils doivent lire les Six livres canoniques (Lou-king).
Le Livre des Vers (Chi-king), le Livre des Annales impériales Chou-king, le Livre des Changements (I-king), les Rituels (Li-ki et