youen, et s’était fait remarquer dès le commencement par l’éclat de sa puissance. L’empereur des Souï le prit en haine. L’empereur n’étant point revenu d’une tournée qu’il avait faite dans l’Est, le pays de Kouan-tchong[1] fut exposé à de grands troubles. Un décret impérial ordonna à Kao-tsou de châtier tous les brigands (les révoltés). Mais, Kao-tsou conçut de la crainte, et, suivant le plan de son fils Thaï-tsong, il se mit à la tête de patriotes[2] ; il entra dans le Kouan-tchong (le Chen-si), mit sur le trône le neveu de l’empereur Yang-ti, sous le nom de Kong-ti, et adressa une proclamation à tout l’empire. Mais, peu de temps après, il jeta les fondements de sa dynastie qui remplaça celle des Souï.
Si les Thang obtinrent la possession de l’empire, si Kao-tsou jeta les fondements de cette dynastie, ce fut l’œuvre de son fils Thaï-tsong, qui apaisa les troubles, mit fin aux malheurs publics et extermina ceux qui voulaient usurper le pouvoir. Après lui régnè-