Page:San-Tseu-King - Traduction Stanislas Julien, Georg, Geneve, 1873.djvu/86

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grands de son royaume, périt lui-même dans une sédition de l’armée. Cette dynastie, qui compte deux générations, ne régna que quatre ans.

La cinquième dynastie est celle des Tcheou postérieurs (Heou tcheou). Thaï-tsou, nommé Kouo-weï, fut au service des Han, en qualité de gouverneur du pays de Ye. Une sédition ayant renversé l’empereur des Han, il le remplaça sur le trône qu’il transmit à Chi-tsong et Tchaï-yong ses fils qu’il avait élévés. Ce dernier, par la puissance de ses armes, pacifia le Midi et le Nord. Il eut pour successeur son fils Kong-ti, qui céda l’empire aux Song. Cette dynastie, qui compte trois générations, ne régna que dix ans.

Les cinq dynasties dont nous venons de parler, comptent ensemble treize princes, qui ont régné cinquante-trois ans. Dans le même espace de temps, leurs annales ajoutent les années de dix princes, qui, pendant trois générations, se sont chacun rendus maîtres d’un pays particulier, d’une région particulière, savoir : Yang-hing-mi, roi de Wou ; Li-ching, de la maison des Thang du Midi ; Kien, roi de Chou ; Meng-chi-thsiang, de la maison des Chou postérieurs ; Chin-tch’i, roi de Min ; Ma-in, du royaume de Thsou ; Tsien-lieou, du royaume de Wou-youeï ; Lieou-yen, de la maison des Han du Midi, Lieou-tsong, de la maison des Han du Nord ; Kao-ki-hing, du pays de King-nan. Dans les premières années des Song, les Han, les Thang, les Chou, les King et Wou-youeï du Midi, se soumirent tous à la dynastie des Song ; seulement les Khi-tan régnèrent simultanément avec les Song.


751—756
Yen-song-hing, Cheou-tcheou-chen
Les Song étant montés sur le trône par la vertu du feu[1], reçurent l’empire que leur avaient cédé les Tcheou.
炎宋興,受周禪
  1. C’est le sens du mandchou : touwai erdemoui. (Voyez p. 52, note 2.)