Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/142

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fraternité, qui s’enseigne et qui s’accepte. Encore une fois, si cette loi existe chez les animaux, comment n’existerait-elle pas chez l’homme ? Et si elle est un rêve de ma part quant à l’oiseau qui est dans son nid, comment refuser de l’admettre au moins quant au berceau de l’homme ? Il faut bien pourtant qu’on se décide à en faire ou l’égal ou le supérieur des autres êtres de ce monde.

Osons aller plus loin, et disons que, chez le premier homme, l’amour pour la femme, et, chez la première mère, l’amour pour l’enfant furent déjà immenses de pré-