Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/255

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sans rien dire et qui revint alors, cachant mal sous le voile de ses longs cheveux une couronne de sauge bleue qu’elle venait de tresser, et qu’après une timide hésitation, elle pria la dive de mettre sur les cheveux de son frère.

— Il est donc ton frère ? dit Téleïa en couronnant Évenor qui respirait le parfum des fleurs avec l’étonnement d’une découverte, toutes les sensations lui revenant à la fois. Leucippe était toujours muette et son furtif sourire était plus sérieux qu’enjoué.