Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 2.djvu/40

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le jour où elle avait vu Évenor parler bas à Leucippe, pour lui dire son amour. Il le lui avait dit cependant avec la même candeur que le jour où il avait prononcé ce mot pour la première fois, et, bien qu’elle se fût refusée à apprendre la langue des hommes, qu’ils parlaient entre eux, la dive, à force de les entendre, en savait assez pour qu’ils n’eussent point de secrets pour elle. Mais un instinct mystérieux commençait à agir chez l’adolescent à son insu.

Il avait besoin de dire plus souvent à