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Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/217

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crut morte, et, sans éprouver ni terreur ni dégoût, elle s’agenouilla pour baiser son front glacé et poli comme celui d’une statue de marbre, tandis qu’Évenor interrogeait la raideur de ses mains, qui semblaient s’être pétrifiées.

La Dive respirait encore. Elle ne fut pas ranimée par le baiser de Leucippe, mais elle le sentit dans son cœur, car tout son corps était paralysé par l’action d’une