Page:Sand - Confession d une jeune fille - vol 2.djvu/11

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LA CONFESSION


D’UNE


JEUNE FILLE





XLII


Je trouvai Jennie, comme on me l’avait annoncé, en conférence avec M. Barthez, lequel, ayant vu le matin même M. Mac-Allan à Toulon, apprenait à Jennie tout ce que je venais lui apprendre.

— Eh bien, ma pauvre enfant, me dit-il en me tendant les mains, la guerre est déclarée ! On nous envoie un plénipotentiaire très-poli et très-prudent, mais qui n’en est pas moins très-net et très-ferme. On veut que vous renonciez à tout, et on vous offre, sous le rapport pécuniaire, un sort meilleur…

— Que je n’accepterai jamais ! m’écriai-je. Cette