en humeur de chanter le Nunc dimittis. Vous ne savez pas, hérétique, ce que cela signifie ? Je vous le dirai. Bonsoir. Merci de votre exactitude, merci du fond du cœur. Rien ne m’est si doux que de recevoir des nouvelles de ma chère famille. Soignez toujours mon Maurice.
Adieu ; ne m’écrivez plus, je pars incessamment.
XXXIV
À MADAME MAURICE DUPIN, À PARIS
Je viens vous souhaiter une bonne santé et tout ce qu’on peut souhaiter de meilleur pour tout le courant de l’année où nous entrons et pour toutes celles de votre vie ; faites qu’il y en ait beaucoup. Pour cela, soignez-vous bien et menez joyeuse vie…
Que faites-vous de mon mari ? vous mène-t-il au spectacle ? est-il gai ? est-il bon enfant ? Il nous a mandé qu’il serait de retour cette semaine ; mais je doute que ses affaires lui permettent de tenir cet engagement. Profitez de son bras pendant que vous l’avez, faites-le rire ; car il est toujours triste comme un bonnet de nuit quand il est à Paris. Faites-vous promener, si le temps le permet toutefois. Ici, nous