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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

la fatigue comme un diable. Elle n’a fait que courir les bois et danser la bourrée tout le temps qu’elle a passé ici.

Malgré le froid qui commence à piquer fort, je tâcherai de rester ici jusqu’à la fin d’octobre pour mettre ordre à quelques affaires. Ensuite, nous nous retrouverons au phalanstère de la cité d’Orléans avec un nouveau plaisir.

J’espère que toutes vos courses vous auront fait grand bien ; profitez-en le plus longtemps possible. Le froid des champs est moins pernicieux que celui de Paris.

Bonsoir, chère ; rappelez-moi au souvenir de votre sœur chérie. Battez ferme, pour moi, sur le dos d’Enrico, et aimez-moi toujours, car je vous aime pour toujours.

G. SAND.


CCXXIX

À M. CHARLES DUVERNET, À LA CHÂTRE


Nohant, 8 octobre 1843.


Mon cher Charles.

Arnault l’imprimeur a consenti à imprimer cinq cents exemplaires de Fanchette, pour une somme fort minime, à répartir entre les gens de bonne vo-