la fatigue comme un diable. Elle n’a fait que courir les bois et danser la bourrée tout le temps qu’elle a passé ici.
Malgré le froid qui commence à piquer fort, je tâcherai de rester ici jusqu’à la fin d’octobre pour mettre ordre à quelques affaires. Ensuite, nous nous retrouverons au phalanstère de la cité d’Orléans avec un nouveau plaisir.
J’espère que toutes vos courses vous auront fait grand bien ; profitez-en le plus longtemps possible. Le froid des champs est moins pernicieux que celui de Paris.
Bonsoir, chère ; rappelez-moi au souvenir de votre sœur chérie. Battez ferme, pour moi, sur le dos d’Enrico, et aimez-moi toujours, car je vous aime pour toujours.
CCXXIX
À M. CHARLES DUVERNET, À LA CHÂTRE
Arnault l’imprimeur a consenti à imprimer cinq cents exemplaires de Fanchette, pour une somme fort minime, à répartir entre les gens de bonne vo-