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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

laquelle vous aurez, chez nous, un gîte ; car nous n’avons qu’une partie de la maison ; mais notre propriétaire, homme très aimable, nous a promis une chambre d’ami dès que nous en aurions besoin. Voilà ! Nous n’avons encore eu que deux jours de beau temps sur six. Ne venez pas sans que le temps soit remis ; car je ne pense pas que nous différions beaucoup de température, sauf qu’ici nous avons des pluies insensées quand le ciel s’y met, et nos chemins sont laids, notre horizon triste, notre campagne maussade par conséquent. Il faut que nous puissions vous promener dans le soleil.

Sur ce, à bientôt, j’espère, cher enfant. Ce sera une joie de famille, et, en attendant, on vous embrasse de cœur.

G. SAND.


CDLXXII

À M. CHARLES DUVERNET, À NEVERS


Tamaris, 15 mars 1861.


Mon cher vieux,

Je t’adresse ma lettre à Nevers, bien que je pense que tu doives être au Coudray ; mais je me dis que, de Nevers, on te l’enverra exactement, tandis que, du