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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

dioses à peu de distance. Mes notes sont à votre service pour une autre édition.

À vous de cœur ; bon courage et bonne santé, et, si vous revoyagez, souvenez-vous de l’auberge de Nohant.

G. SAND.

Je ne vous dis rien de la part de mon fils, vu que, de l’Afrique, il a passé en Amérique ! Mon Dieu, que c’est loin !


CDLXXXIX

À MAURICE SAND, À BORD DU JÉRÔME-NAPOLÉON


Nohant, 11 août 1861.


Cher enfant,

J’ai reçu ta lettre d’Halifax, et aujourd’hui madame Villot m’écrit que votre navire a été rencontré par un bâtiment qui signale votre arrivée à New-York. Elle me dit que l’on peut vous écrire encore une fois. Où ? elle ne me le dit pas plus que toi et je suis toujours réduite à écrire au hasard, me désolant de l’inquiétude que tu peux avoir et ne sachant pas si M. Hubaine t’a expédié mes lettres. Cette fois, j’envoie par madame Villot. Peut-être, des huit ou dix lettres que je t’ai écrites, en recevras-tu au moins une !