de vie depuis un an, et je n’ai plus affaire à lui directement. Cela change ma position morale à cette Revue, et ne me la ferait plus considérer que comme un gagne-pain auquel rien ne m’attache particulièrement.
Faites donc les calculs que je ne sais pas faire, et voyez si je ne suis pas trop chère pour le Temps ; sa rédaction m’est si sympathique, que je voudrais pouvoir y travailler pour rien ; mais vous savez comment j’ai toujours vécu au jour le jour. Ce n’est pas un mérite, puisque c’était un devoir.
Répondez-moi, cher ami ; je ne demande qu’à vous dire oui.
À vous de cœur, et bonnes amitiés de Maurice. Si nous nous arrangions pour une affaire de durée, j’aurais grand plaisir à en causer avec vous, et vous devriez venir passer quelques jours dans ce vieux Nohant que vous connaissez, et où vous savez qu’on vous aime.
DCCCXX
À SON ALTESSE LE PRINCE NAPOLÉON (JÉRÔME),
À PRANGINS
Vous vous inquiétez de moi. Merci mille fois. Je