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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 6.djvu/256

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n’en viendras pas à bout. Enfin, je m’inquiète de toi et te dis peut-être des bêtises ; mais nous vivons dans des temps cruels et il ne faut pas les subir en les maudissant. Il faut les surmonter en les plaignant. Voilà ! Je t’aime, écris-moi.

Je n’irai à Paris que dans un mois pour Mademoiselle La Quintinie. Où seras-tu ?


DCCCLXXV

À M. CHARLES-EDMOND, À PARIS


Nohant, mercredi 6 novembre 1872.


Cher ami,

Pourquoi ne m’écrivez-vous plus ? Que se passe-t-il ? On m’écrit de tous côtés toute sorte de choses à propos de ma pièce : la Censure aurait coupé tout un acte ; Duquesnel ne voudrait plus la jouer ; le ministère lui conseillerait d’attendre que la subvention fût votée. Mais, si tout cela était vrai, pourquoi ne me le diriez-vous pas ?

Je désire fort que l’Odéon garde sa subvention, et je consentirais très bien à un retard, pour n’y pas mettre obstacle. Quant à la Censure, je ne lui céderais pas, et la question se trouverait encore plus simplifiée.

N’égarez pas mon dernier manuscrit ; car c’est la