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Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 6.djvu/92

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nous purifier de tout ce qui est antifrançais en nous.

Amitiés de cœur ; merci de vos bonnes lettres, si justes et si pleines de sens. Ne nous les ménagez pas et venez dès que vous pourrez. — Avez-vous des nouvelles d’Alexandre ? Nous en manquons absolument.

G. SAND.


DCCLXXXIX

À M. EDMOND PLAUCHUT, À PARIS


Nohant, 12 février 1871.


Lina est enchantée de savoir que son envoi est bien arrivé. Dès qu’elle a su que tu ne venais pas tout de suite, elle a écouté le vœu de Lolo et saisi une occasion qui se présentait. As-tu trouvé les perdrix dans le ventre du dindon ? as-tu repris le tien, de ventre ? Avec quelle impatience nous t’attendons pour être bien sûrs qu’on ne nous a pas changé notre Plauchut !

Ta Lolo te demande tous les jours. Elle est grande et fraîche, Titite est devenue grasse et vermeille aussi.

Nos Lambert sont ici et rouvriront le théâtre Balandard pour ton arrivée.

Madame Pessy a passé l’hiver en Bourgogne, au milieu des Prussiens, sans en voir un seul. Je reçois de tous côtés des nouvelles de gens qui se sont trouvés bloqués et qui n’ont pas aperçu l’ennemi. — Je