Cette page n’a pas encore été corrigée
VARIANTE.
ACTE CINQUIÈME
L’intérieur d’un kiosque très-riche situé au fond des jardins du palais ducal. — De grandes croisées et une porte vitrée s’ouvrent de plain-pied sur les jardins. — Dans l’éloignement, on aperçoit le palais ducal illuminé. — Une petite porte à droite, une autre à gauche.
Scène PREMIÈRE
LE DUC, puis JACOPO.
Le duc agile une sonnette d’or placée sur la table. Entre Jacopo.
LE DUC.
Mes ordres ont-ils été exécutés ?
JACOPO.
Oui, monseigneur ; l’homme que Votre Altesse m’a commandé de faire arrêter est ici.
LE DUC.
Comment vous êtes-vous emparé de lui ?
JACOPO.
Au sortir de ses ateliers, à la nuit close, dans une rue déserte ; personne n’a pu s’en apercevoir : on l’a amené ici couvert d’un capuchon.
LE DUC.
Tenez-le dans le pavillon voisin ; traitez-le avec respect, mais ne le laissez pas sortir, quelques raisons qu’il vous donne, quelque prière qu’il vous adresse.
JACOPO.
Votre Altesse sera obéie.
LE DUC.
Avez-vous porté les lettres que je vous avais remises ?