le mien est tranquille désormais ! J’ai cru vous aimer, je me suis trompée ; je vous remercie de m’avoir éclairée… La leçon est cruelle, mais elle me profitera.
Tu l’oublieras, car ce n’est pas ma pensée que je t’ai dite… Je t’aime, tu le sais !…
Vous jouez une comédie qui me fait pitié !
Eh bien, j’aime mieux la haine que le mépris ! Et je me lasse à la fin de ce rôle de dupe. Vous ne sortirez pas d’ici !
Grand Dieu ! j’ai pu aimer un pareil homme ! On entend frapper à la porte. Cosima, effrayée, revient, et Ordonio la prend dans ses bras.
N’ayez pas peur. Ce sont mes gens.
Mon mari ! c’est la voix de mon mari ! Ah ! mon protecteur !…
Que faites-vous ? Vous voulez donc vous perdre ?
Il vient me sauver !
Vous voulez donc que je sois forcé de le tuer ?
Oh ! malheureuse que je suis !
Par ici, madame !… Fuyez…