Page:Sand - Francia.djvu/47

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complète, et, pour aider à cette bienfaisante disposition, il promit de s’intéresser à la cause des Bourbons, dont il se souciait moins que d’un verre de vin et à laquelle il ne pouvait absolument rien, n’étant pas un aussi grand personnage qu’il plaisait à son cousin le marquis de se l’imaginer.

Celui-ci, ayant engouffré une quantité invraisemblable de victuailles dans son petit corps, venait de demander sa voiture, lorsqu’on annonça le comte Ogokskoï.

— C’est mon oncle, aide de camp du tsar, dit Mourzakine ; me permettrez-vous de vous le présenter ?

— Aide de camp du gzar ? Nous irons ensemble à sa rencontre ! s’écria le marquis, enchanté de pouvoir établir des relations avec un serviteur direct du maître.

Il oubliait, l’habile homme, que le rôle des serviteurs d’un grand prince est de ne jamais vouloir que ce que veut le prince avant de les consulter.

Le comte Ogokskoï avait été un des beaux