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DE GRIBOUILLE

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brassé, ce qui fit tant de plaisir au pauvre Gribouille, qu’il accepta son sort dans l’espérance d’être aimé et caressé par ses parents lorsqu’il viendrait les voir.

M. Bourdon reçut fort bien Gribouille. Il le fit richement habiller, lui donna une belle chambre, le fit manger à sa table, et envoya quérir trois pages pour le servir. Puis il commença à le faire instruire dans l’art de la magie.

Mais Gribouille ne fit pas grand progrès. On lui faisait faire des chiffres, des chiffres, des calculs, des calculs, et cela ne l’amusait guère, d’autant plus qu’il ne comprenait guère à quoi cela pourrait lui servir. Sa richesse ne le rendait point heureux. Il était content d’être propre, et c’est tout. Il voyait fort peu M. Bourdon, qui paraissait tou-