Bien, mon jeune lion ! courage, mon beau jeune homme !…
(Il traverse Mezzani de son épée.)
À moi, camarades ! je suis mort…
Au secours ! au meurtre ! on s’égorge dans ma maison !
(Le combat continue.)
Mezzani mort… Sanche mourant… trois contre trois… Bonsoir !
(Il s’enfuit vers la porte ; les deux autres veulent en faire autant. Astolphe se met en travers de la porte.)
Non pas, non pas. Mort aux mauvaises bêtes ! À toi ! don Gibet ; à toi, Coupe-bourse !…
(Il en accule deux dans un coin, blesse l’un qui demande grâce. Marc poursuit l’autre qui cherche à fuir. Gabriel désarme le troisième, et lui met le poignard sur la gorge.)
Grâce, mon jeune maître, grâce ! Vois, la fenêtre est ouverte, je puis me sauver… ne me perds pas ! C’était mon premier crime, ce sera le dernier… Ne me fais pas douter de la miséricorde de Dieu ! Laisse-moi !… pitié !…
Misérable ! que Dieu t’entende et te punisse doublement si tu blasphèmes !… Va !
Je m’appelle Giglio… Je te dois la vie !…
(Il s’élance et disparaît. La garde entre et s’empare des deux autres, qui essayaient de fuir.)