Page:Sand - Lélia, édition Dupuy-Tenré, 1833, tome 1.djvu/133

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venir à moi, il faut avancer ; au lieu que, pour aller à lui, il faudrait retourner en arrière ; et cela n’est pas possible. Il est facile de vieillir, nul ne rajeunit.

Encore une fois, laissez l’enfant croître et vivre, n’étouffez pas la fleur dans son germe. Ne jetez pas votre haleine glacée sur ses belles journées de soleil et de printemps. N’espérez pas donner la vie, Lélia : la vie n’est plus en vous, il ne vous en reste que le regret ; bientôt, comme à moi, il ne vous en restera plus que le souvenir.