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Page:Sand - Lélia, édition Dupuy-Tenré, 1833, tome 2.djvu/176

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VI



Eh bien ! soyez maudite ! car je suis maudit, et c’est vous dont la froide haleine a flétri ma jeunesse dans sa fleur. Vous avez raison, et je vous entends fort bien, Madame ; vous avouez que j’ai besoin de vous, mais vous déclarez que vous n’avez pas besoin de moi. De quoi puis-je me plaindre ? Ne sais-je pas bien que cela est sans réplique ? Vous aimez