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HÉLÈNE, à sa grand’mère qu’elle a aidé à s’asseoir.
Chère maman, voilà monsieur Maxwell, votre ami.
LA COMTESSE, regarde Maxwell et tressaille.
Qui est-ce ?… mon fils ?… dites !
MARCUS, élevant la voix.
Eh non ! ma bonne tante, c’est monsieur Maxwell.
LA COMTESSE.
Ah ! très-bien ! (Maxwell lui baise la main.) Il y a quelque temps qu’on ne vous a vu, mon bon monsieur ?
MAXWELL.
Huit mois, madame la comtesse.
LA COMTESSE.
Très-bien, très-bien ! vous repartez pour l’Angleterre ?
BARTHEZ.
Non, il en arrive !
HÉLÈNE, à Maxwell.
Vous voyez ! elle ne se rend plus compte… La trouvez-vous bien changée ?
MAXWELL.
Un peu !
HÉLÈNE.
Parlez d’elle avec le docteur.
MAXWELL.
Je n’y manquerai pas… Permettez que j’entretienne un instant monsieur Barthez d’une affaire pressée.
BARTHEZ.
Je suis à vos ordres. Ils se prennent le bras et vont sur la terrasse. Une porte du milieu reste entr’ouverte. — La nuit est venue.