Il a perdu sa fortune.
Dites-lui, au moins, que ce n’est pas ma faute.
Vous savez, la faillite de Marseille ?
Oui, oui.
Vous n’en persistez pas moins, vous et votre petite-fille, dans les projets que vous nous annonciez avant le dîner… aujourd’hui… tantôt ?
Attendez ! attendez, que je me souvienne !
Je parie qu’elle se ravisera.
Écoutez, écoutez !… madame veut parler.
Oui, oui, je comprends fort bien ! Marcus a tout perdu ; mais ma petite-fille l’avait choisi ; c’est elle qui est venue tantôt me le dire… Vous voyez que je me souviens bien… C’est donc qu’elle l’aime ! Alors, est-ce qu’une Mérangis a jamais reculé devant un devoir de famille ? Est-ce qu’une fille de notre maison a jamais compté les écus de son fiancé ? Vous voyez bien qu’elle est de bonne race, celle-là, et qu’elle ne fait pas mentir le sang que lui a transmis sa grand’mère. (Elle embrasse Hélène et se rassied. Marcus est à genoux à sa gauche. Hélène s’éloigne un peu.) Marcus, mon enfant, tu as