— Ce ne sera pas dans ma garde-robe, à coup sûr.
— Eh bien, peut-être dans la mienne ! Quand on n’a rien de mieux, on met son habit à l’envers. Voyons ! avec de l’imagination…
— Partez donc, monsieur Goefle, je vous suis ; j’ai mon âne à recharger et mon argent à recevoir. Prenez ce masque, j’en ai un second ; il y a peut-être des curieux sur l’escalier.
— Ou des curieuses… à cause de vous. Dépêchez-vous, Christian ; je pars en avant.
Et M. Goefle, leste et léger comme à vingt ans, s’élança dans l’escalier, bousculant les valets et même quelques dames bien enveloppées qui s’étaient glissées là furtivement pour tâcher d’apercevoir au passage le fameux Christian Waldo. Aussi Christian ne fit-il aucun effet et ne rencontra-t-il presque personne lorsqu’il descendit, l’instant d’après, portant sa caisse et son grand ballot.
— Celui-ci, disait-on, est le valet, puisqu’il porte les fardeaux. Il paraît qu’il se masque aussi, le fat !
Et l’on se désolait de n’avoir pu apercevoir le moindre trait, de n’avoir pu se faire la moindre idée de la tournure du véritable Waldo, disparu avec la rapidité de l’éclair.
Christian terminait son emballage, lorsqu’il re-