Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/201

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en moi d’humain me commande cette infamie ! mon père, si tu me voyais agir pour toi de la sorte, tu préférerais tendre la main ou travailler à casser les pierres du chemin ! Mais qui donc ose gravir ce sentier, en tirant un maigre cheval par la bride ? Malheureux, rends grâce à ton piteux équipage, tu n’es pas le gibier qu’il me faut ! — Que fait-il ? il m’a vu et il vient à moi ! Roland ?



Scène II.


LUPO, ROLAND.
LUPO.

Toi, mon ami ! Tu me cherches ? Mon père ?…

ROLAND.

Votre père va bien. Il a recouvré définitivement, je l’espère, la vigueur et la santé ; mais son voyage à Naples n’a pas été aussi heureux qu’il l’espérait… Savez-vous que je viens de faire dix lieues d’une traite ?…

LUPO, impatient.

Mon père, mon père d’abord ! où est-il, que fait-il ?