Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/202

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ROLAND.

Il est caché chez votre oncle, le cardinal. Il pensait qu’avec la protection de ce puissant beau-frère, il obtiendrait justice. Le pauvre homme persiste à vous croire innocent ; mais le cardinal pense autrement, et, s’il n’a pas voulu l’affliger trop en le lui disant, il lui a fait au moins comprendre que votre affaire était mauvaise, et que vous deviez tous les deux vous taire et vous éloigner.

LUPO.

Eh bien ! il va en fournir les moyens à mon père, et j’irai le rejoindre.

ROLAND.

Voilà l’embarras ! Le cardinal a tellement peur pour lui-même qu’il ne veut en rien contribuer à la fuite de son beau-frère. Il dit que c’est à vous d’aller le délivrer.

LUPO.

Le délivrer ? Roland, tu ne me dis pas tout ! Mon père est en prison !

ROLAND.

Il peut y être d’un moment à l’autre.