Page:Sand - La Famille de Germandre.djvu/248

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ner ? Non ! ça n’est pas comme vous dites ! Il a trop de raison, il aime trop ses enfants.

— Il y a un remède au chagrin que vous craignez, dit Octave, c’est que j’épouse Hortense.

— Mais, si elle ne veut pas de vous ?…

— Vous m’avez appris le moyen de me faire aimer. Je serai charmant avec elle.

— Et vous pensez que ça guérirait mon frère, de vous savoir heureux à sa place ? Moi, je crois qu’il serait mieux à vous comme à moi de les laisser s’aimer.

— Ce serait très-beau de notre part, assurément ; car je jouerais un rôle ridicule, et, quant à vous, il n’est pas sûr que votre vie de famille ne fût pas troublée par un si grand changement.

— Je ne pense point à moi. Tout me conviendra si mon frère est heureux !

— Mais je pense à moi, s’il vous plaît et je me demande ce qui me reviendra de mon sacrifice.

— L’amitié des autres.

— Les autres, les autres ! Si je ne me soucie que de vous, par hasard !