d’être renvoyé au bout de l’an, le beau-père répondit, en inclinant la tête en signe d’adhésion : « Tu n’as pas tort, Germain ; ça ne se pouvait pas. » Et ensuite, quand Germain raconta comme quoi il avait été forcé de ramener la petite Marie au plus vite pour la soustraire aux insultes, peut-être aux violences d’un indigne maître, le père Maurice approuva encore de la tête en disant : « Tu n’as pas eu tort, Germain ; ça se devait. »
Quand Germain eut achevé son récit et donné toutes ses raisons, le beau-père et la belle-mère firent simultanément un gros soupir de résignation, en se regardant.
Puis, le chef de famille se leva en disant : « Allons ! que la volonté de Dieu soit faite ! l’amitié ne se commande pas ! »
— Venez souper, Germain, dit la belle-mère. Il est malheureux que ça ne se soit pas mieux arrangé ; mais, enfin, Dieu ne le voulait pas, à ce qu’il paraît. Il faudra voir ailleurs.
— Oui, ajouta le vieillard, comme dit ma femme, on verra ailleurs.
Il n’y eut pas d’autre bruit à la maison et quand, le lendemain, le petit Pierre se leva avec les alouettes, au point du jour, n’étant plus excité par les événements extraordinaires des jours précédents, il retomba dans l’apathie des petits paysans de son âge, oublia