SEPTIÈME PARTIE
SCÈNE PREMIÈRE
MAURICE. — Voilà un affreux quinquet qui file. Jean, arrange-nous ça, mon garçon. Voilà une coulisse qui tombe à la renverse… Eugène, une cale ! Et Léandre qui a perdu son chapeau !
EUGÈNE. — Cet étourneau-là n’en fait jamais d’autres ! Il perd tout.
MAURICE. — Damné chapeau ! Où peut-il être ? On a beau se préparer d’avance, penser à tout, au moment déjouer, il manque toujours quelque chose.
DAMIEN. — Eh ! ne vous pressez pas tant ! Le public n’est pas encore au complet. (Il regarde par un trou de la tapisserie.) Il y aura du beau monde aujourd’hui, donc il y aura du retard. Tous nos paysans sont placés ; une vingtaine, au moins.
MAURICE, occupé au théâtre. — Cottin y est-il ? lui qui rit de si bon cœur !
DAMIEN. — Oui, il rit déjà ! Il a la bouche ouverte, toute prête à éclater ; il n’y a plus qu’à lâcher la détente. Notre ami Pierre est à côté de lui, avec la grosse Maniche. Quel brin de fille ! mouchoir rouge, tablier rouge, figure idem.