Page:Sand - Les Dames vertes, 1879.djvu/33

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ou bien que je vous ai averti, et que votre incrédulité a fait manquer l’apparition. Elle est persuadée de la mauvaise humeur de ces dames, et du refus qu’elles font de se montrer à ceux qui se moquent d’avance, ne fût-ce que dans leur pensée.

Resté seul, après avoir promis à Zéphyrine de me prêter à la fantaisie de sa maîtresse, j’ouvris et lus le manuscrit dont je ne rapporterai que les circonstances relatives à mon histoire. Celle des demoiselles d’Ionis me parut une pure légende, racontée par madame d’Ionis, sur la foi de documents peu authentiques, qu’elle critiquait elle-même de ce ton léger et railleur qui était alors de mode.

Je passe donc sous silence la chronique froidement commentée des trois mortes, qui m’avait paru plus intéressante dans les sobres paroles de Zéphyrine, et je rapporterai seulement le fragment suivant, transcrit par madame d’Io-